Bienvenue dans le monde de la Guerre de Survie.

Se nourrir, se loger, se chauffer... vous n'en avez peut-être pas encore conscience, mais vos besoins de base sont menacés. Gravement.menacés

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Comme je vais vous le démontrer dans les lignes qui suivent, les moyens de vous protéger existent... mais il faut agir dès maintenant si vous ne voulez pas faire partie des "dommages collatéraux" de cette guerre mondiale d'un nouveau genre.

La situation est simple : après quatre millions d'années d'évolution, après des millénaires de civilisation -- l'humanité du 21ème siècle se retrouve à lutter pour sa survie. Les ressources planétaires font l'enjeu d'un combat sans merci entre les pays du monde entier.

Et depuis quelques années, peu à peu, les foyers de conflits se multiplient :

  • Regardez par exemple "l'affaire du gaz" entre la Russie et l'Ukraine, en pleine vague de froid durant l'hiver 2008/2009 : bras de fer entre les gouvernements, bloquages, suspension de l'approvisionnement à l'Union européenne, escalades de menaces de la part des deux camps... La Russie comme l'Ukraine manoeuvrent pour maîtriser une ressource énergétique essentielle -- et pouvoir la vendre au meilleur prix au reste du continent.
  • Et que dire du Venezuela ? C'est le quatrième fournisseur de pétrole des Etats-Unis, à qui il revend 65% de sa production pétrolière. Cette richesse souterraine et ce rôle-clé dans l'approvisionnement énergétique des Etats-Unis donnent un avantage considérable au Venezuela -- avantage que le président Hugo Chavez ne se prive pas d'utiliser comme arme de chantage pour imposer ses volontés aux sociétés occidentales... multiplier les déclarations belliqueuses... et faire tomber toujours plus de pétrodollars dans son escarcelle.
  • Et n'oublions pas la Chine ! En 2007, la Chine a mis en place un fonds d'investissement d'un milliard de dollars destiné à consolider les liens entre les entreprises chinoises et les pays africains. Elle leur a également promis trois milliards de dollars de prêts à taux préférentiels, et s'est engagée à doubler le montant de ses aides au continent africain d'ici la fin 2009. Pure bonté d'âme de la part de l'Empire du Milieu ? Eh bien... quand on sait que l'Afrique représente désormais le deuxième fournisseur de pétrole de l'Empire du Milieu, avec 26% à 33% des importations -- un chiffre qui augmente de 30% chaque année... on peut se dire que ces largesses ne sont pas si désintéressées que ça -- mais bien une forme de colonisation masquée.

Je pourrais aussi vous parler du Nigeria... de l'Antarctique... du Tibet... des îles Kouriles qui enveniment les relations entre la Russie et le Japon... et ainsi de suite : toutes ces régions où la situation géopolitique est sur-tendue ont en commun d'être des points stratégiques en matière de ressources naturelles.

Pour l'instant, cette guerre d'un nouveau genre se déroule en majeure partie sur la scène des relations économiques, commerciales et politiques, mais il faut être lucide : les conflits armés sont inévitables -- probablement à court terme.

Vous devez également être lucide sur un autre point essentiel : cette guerre mondiale d'un nouveau genre vous affecte vous, votre famille, votre mode de vie -- et vos investissements.

De nouveaux domaines, de nouveaux marchés, de nouvelles tendances sont en train d'émerger : trois secteurs en particulier connaîtront un développement sans précédent dans les années qui viennent.

Et en vous positionnant dès maintenant sur ces "Secteurs Bunker", vous pourriez engranger des gains à deux, voire trois chiffres... alors que le monde sombre dans le chaos. Et je pèse mes mots -- car comme nous allons le voir tout de suite, c'est une véritable lame de fond qui s'apprête à s'abattre sur la planète.

Pas de plan B pour l'humanité

aJe ne suis pas en train de jouer les Cassandre ou les oiseaux de mauvais augure ; je me contente de constater des faits objectifs et concrets. Des faits que vous devez intégrer à votre mode de fonctionnement, en tant qu'investisseur, si vous ne voulez pas être emporté par la vague qui menace de nous engloutir. Et je voudrais vous y aider.

Voyez-vous, l'équilibre mondial est en train de changer. D'un côté, le monde développé n'est pas prêt à renoncer à son mode de vie. De l'autre côté, le monde émergent veut rattraper son retard... mais aussi égaler voire surpasser le mode de vie occidental.

Le problème, c'est que les ressources terrestres sont limitées. Il n'y aura pas assez pour tout le monde. Dans un tel scénario, les conflits religieux et politiques ne vont pas disparaître, mais vont plutôt être canalisés en affrontements dont l'enjeu sera les meilleures sources d'eau, d'énergies, la nourriture, les terres habitables.

Nous vivons en ce moment une redistribution complète des cartes planétaires : la géopolitique du pétrole et du gaz qui a dominé les 60 dernières années est en train d'être peu à peu remplacée par une géopolitique de la survie : les luttes pour le pétrole et le gaz seront intégrées à une sorte de "super-conflit" comprenant aussi des ressources vitales comme la nourriture (cultures et élevage) et l'eau.

Comme d'habitude, les pays les plus démunis seront en première ligne. Mais les pays plus avancés et plus riches ne seront pas épargnés. Les guerres pour l'accès aux ressources vitales vont devenir un phénomène global.

La base du problème est ultra-simple : le premier milliard d'êtres humains sur la planète a été atteint vers 1800 -- il a fallu des centaines de milliers d'années pour y parvenir. Mais pour doubler ce chiffre, il n'a fallu que 130 ans -- en 1930, la Terre comptait deux milliards d'habitants.

Depuis, le processus s'accélère de manière fulgurante : 30 ans pour passer à 3 milliards... 14 ans pour arriver à 4 milliards... 13 ans pour passer à 5 milliards... et 12 ans pour arriver aux 6,7 milliards d'êtres humains que nous sommes aujourd'hui.

A ce rythme, en 2023, nous serons 8 milliards d'êtres humains sur notre bonne vieille planète. Or huit milliards, selon certaines estimations, c'est la population maximum que la Terre puisse supporter. D'autres chiffres, plus optimistes, estiment qu'une stabilisation démographique se fera vers 10 à 11 milliards.

Mais qu'on parle de huit milliards ou 11 milliards... ça ne change rien à la réalité actuelle des faits : les capacités de production de notre Terre sont non-renouvelables et limitées -- je dirais même qu'elles sont en voie d'épuisement... et puisqu'on ne peut pas encore s'installer sur Mars ou sur la Lune... il n'y a pas de plan B pour l'humanité.

Je le répète : je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, et je ne me délecte pas de la misère du monde. Même si j'estime que les conflits sont inévitables, je suis sûr que l'humanité porte en elle les solutions de sa subsistance. Des solutions existent déjà, ou seront découvertes au fil des ans.

Le problème, c'est... combien de temps prendront-elles à mettre en place ? Et quels dégâts nous faudra-t-il subir en attendant ?

Comme le dit Bruno Parmentier, professeur à l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers et auteur du livre Nourrir l'humanité :

"Ne croyons surtout pas qu'il suffise de faire le dos rond quelque temps : le problème est structurel. En 2050, il y aura 10 milliards d'êtres humains sur la planète. Or nous aurons, pour les nourrir, moins de terres, moins d'eau, moins d'énergie et moins de chimie. En 1960, nous étions seulement deux habitants pour nous partager un hectare de culture. En 2050, nous serons six".

D'autres chiffres font froid dans le dos :

  • Depuis quelque temps, l'organisation Global Footprint Network calcule tous les ans le Earth Overshoot Day -- c'est-à-dire le jour qui marque, chaque année, le moment où l'humanité commence à vivre au-dessus de ses moyens écologiques. En 2008, il s'est produit le 23 septembre : cela signifie que sur l'ensemble de 2008, l'humanité a utilisé environ 40% de plus que ce que la nature peut régénérer sur la même année. Et ce déficit de ressources va en s'approfondissant.
  • Si l'Occident consomme la majorité de la production mondiale, les pays émergents s'y mettent aussi : la Chine aspire déjà à elle seule 5% du total des échanges mondiaux dans le secteur des céréales. Elle est le premier importateur mondial de soja... le deuxième de riz... le quatrième de lait en poudre... le cinquième de volaille... et ça continue.
  • Sans compter que -- paradoxe de la course aux énergies de substitution -- les biocarburants viennent désormais perturber les marchés de l'alimentation ! Ils consomment des quantités astronomiques de céréales -- ce qui a déjà provoqué des troubles sociaux dans des pays comme le Mexique. 65 millions de tonnes de maïs ont ainsi été détournés de leur utilisation alimentaire pour terminer dans des réservoirs de voitures aux Etats-Unis -- un chiffre qui devrait doubler dans les trois prochaines années.

Un chiffre résume bien la situation : en l'état actuel des choses, pour nourrir tout le monde, il faudrait que la production agricole double tous les 10 ans !

Partout dans le monde, les fermiers, les paysans et les agriculteurs se sont donc lancé donc une véritable course au rendement pour parvenir à nourrir l'humanité. Et sur cet immense secteur aux débouchés spectaculaires, des profits considérables seront au rendez-vous... notamment dans un segment bien particulier du marché.

Arrivez en tête de la course au rendement
avec les engrais agricoles !

N'y allons pas par quatre chemins : pour arriver à nourrir encore plus de monde dans les années à venir, il va falloir produire plus. Comment ? Eh bien... une partie de la réponse passe par l'engrais.

Eh oui, pour augmenter les rendements, rien de tel qu'un engrais adapté à la nature du sol, au type de culture, etc.

Ce n'est pas écologique ? Tant pis ! Pour augmenter le rendement, tout est bon... surtout aux Etats-Unis, où les agriculteurs ont de l'argent à dépenser, étant donné le cours des céréales ces derniers temps. Ils sont donc près à investir... et certaines entreprises sont parfaitement positionnées pour vous faire profiter de cette ruée vers la productivité agricole.

Tous les ingrédients sont réunis pour que le secteur des engrais vous permette de doubler votre investissement dans les mois qui viennent. Dans quelques instants, je vous dirai comment en faire profiter votre portefeuille -- d'autant que ce secteur n'est pas le seul qui vous permettra de profiter de la hausse des matières premières agricoles : là encore, quelques sociétés et fonds d'investissement bien particuliers pourraient faire décoller vos profits alors que la crise économique lamine la majorité des industries "classiques".

Un visionnaire au service de
vos investissements

Mais je me laisse un peu emporter ! Je m'aperçois que je ne me suis même pas présenté... Mon nom est Jean-Claude Périvier.Depuis toujours, je m'intéresse aux grandes tendances qui font évoluer le monde, l'économie et la société.

La ressource qui fera couler
plus de sang que le pétrole

La demande pour cette ressource aussi unique qu'indispensable ne cesse d'augmenter. Et contrairement au pétrole, il n'y a pas de produit de substitution. C'est pourquoi la grande affaire des nations au 21ème siècle sera la capacité d'en maîtriser l'approvisionnement et la gestion.

Vous l'aurez deviné, je veux parler de l'eau. Et dans ce domaine, la situation est bien plus grave qu'on l'imagine.

En fait, paradoxalement, la planète ne manque pas de liquide ; après tout, 70% du globe est composé d'eau.

Ce qui manque cruellement, par contre... c'est de l'eau propre. Potable, sans danger pour l'être humain. Seule 2,5% de l'eau sur Terre est potable -- et encore, sous forme de glaciers et d'icebergs. Résultat : un tiers de la population mondiale n'a pas accès à l'eau propre. A côté de cela, 20% de la population mondiale (c'est-à-dire nous) consomme et gaspille cette ressource naturelle pour laquelle d'autres se battent et meurent.

Ce ne sont pas des paroles en l'air :

  • La moitié des lits d'hôpitaux, dans le monde entier, est occupée par des gens souffrant de maladies liées à l'eau impropre. Les décès dans le monde à cause de l'eau contaminée, quelque soit la cause, sont supérieurs aux décès dus au SIDA ou au cancer. En fait, l'eau contaminée tue plus de personnes que les guerres mondiales du 20ème siècle !
  • Plus d'un tiers de la population mondiale n'a pas accès à une bonne hygiène : un milliard d'hommes sont touchés chaque année par une maladie liée à la qualité de l'eau.
  • Selon les Nations Unies, si la tendance actuelle en consommation d'eau se poursuit, dans moins de 25 ans, cinq milliards d'êtres humains (soit la majorité de la population planétaire) vivront dans des zones où il sera impossible de satisfaire les besoins de base pour boire, cuisiner et assurer l'hygiène minimum.

L'or bleu : un élément vital pour la planète...
et pour vos investissements

Croyez-moi, qu'on le veuille ou non, nous sommes tous concernés par la raréfaction et la dégradation de l'eau -- directement ou indirectement. Là encore, c'est un facteur que vous devez prendre en compte dans votre stratégie d'investissement, parce que ce bouleversement, comme tous les bouleversements, fait naître des opportunités à côté desquelles il ne faut pas passer.

En effet, en tant que ressource non-substituable, l'eau est essentielle à la vie sur Terre. Et je ne parle pas uniquement de votre litre d'eau quotidien. "L'or bleu" est vital pour entretenir quasiment toutes les formes de vie sur terre. Il est essentiel pour l'agriculture, l'industrie, le nettoyage, les conditions sanitaires, etc.

Nous n'en sommes qu'au début, mais l'eau douce de surface deviendra de plus en plus un enjeu stratégique à mesure qu'elle se fera rare.

Pour les pays avancés, l'eau est un problème majeur en termes de changements climatiques, de pollution, de vieillissement des réseaux et de pertes d'exploitation.

Pour les pays du Tiers-Monde, la pénurie d'eau est mortelle.

Pour les pays en développement, c'est une situation de crise, car le manque d'eau propre engendre des maladies et des décès qui freinent le développement économique.

Et dans la lutte pour l'or bleu, tous les coups sont permis.

Après la Guerre du Feu...
la Guerre de l'Eau ?

On pourrait tout à fait envisager de voir un jour des pays réduire leurs "exportations d'eau" comme le fait déjà la Russie pour le gaz ou le pétrole, afin d'exercer une pression politique ou un chantage sur d'autres pays dépendants.

Sans faire un mauvais roman d'anticipation, que se passera-t-il vraiment si un jour la pénurie d'eau douce issue des lacs, des rivières, des glaciers, des nappes souterraines, met en péril la survivance de populations entières ?

A l'autre bout du globe, le Groenland, propriété du Danemark, donc de l'Europe, se voit convoité par les Russes, les Américains et les Canadiens. Certes en raison de ses richesses supposées en pétrole et en gaz, mais aussi en raison de la quantité énorme d'eau douce que renferment ses glaciers.

Il ne fait aucun doute que des conflits, même entre "bons voisins" (Mexique, USA) se produiront à l'échéance d'une décennie. Si tôt ? Oui, car il y a urgence !

Rappelez-vous qu'une guerre russo-chinoise a failli se produire au sujet du fleuve Amour, et pas uniquement parce qu'il s'agissait d'une frontière naturelle... mais aussi pour son exploitation.

Autre point essentiel : l'eau n'est pas une matière première comme une autre -- il n'y a pas de produit de substitution, et surtout, elle est décorrélée des autres matières premières (contrairement à l'or et au pétrole, ou à l'argent par exemple). Elle est également décorrélée des devises dans son utilisation primaire.

Cela en fait un secteur d'investissement de premier plan sur le moyen/long terme. Comme les matières premières soft, le prix de l'eau est tiré par la croissance inexorable de la population mondiale, à laquelle il faut ajouter l'élévation globale du niveau de vie.

Purifier, filtrer, transporter, stocker, distribuer et même embouteiller l'eau seront des activités de plus en plus importantes dans l'économie mondiale. Et qui prendront de plus en plus de valeur.

Les pays dépenseront des milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies afin d'installer et d'améliorer les infrastructures de traitement et de distribution d'eau. Les Etats-Unis à eux seuls dépenseront 1 000 milliards de dollars au cours de cette période afin d'améliorer leur infrastructure qui se détériore.

 

 

 

De L’édito Matières et Profits…extrait de la Chronique Agora

Mon nom est : Jean-Claude Périvier.

Depuis toujours, je m'intéresse aux grandes tendances

qui font évoluer le monde, l'économie et la société.

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